« Preacher », les codes du comic book à la manière Tarantino

Ce n’est pas la première fois que le monde des comics débarque sur le petit écran, et pourtant, une adaptation de plus ne ferait de mal à personne. Au contraire, la nouvelle série Preacher ne manque pas de ravir les amateurs du genre avec ses touches noircies, parfois dérangeantes.

De l’humour noir dans une marre d’hémoglobine

Tiré du comic book de Garth Ennis, Preacher reflète parfaitement le style de violence débridée de l’auteur. L’outrance est au cœur du récit, avec des touches d’humour grinçant et noir, presque sans pitié. Bien que, pour les âmes sensibles, il y a toujours une certaine réserve d’humanité pour calmer le jeu. L’histoire fait plonger dans un univers surnaturel, dans lequel les hommes et les entités d’autres mondes se mettent en quête de pouvoir et de connaissances. Le pasteur Jesse Custer, un révérend possédé se met notamment à la recherche de Dieu. Tandis que Genesis, une entité échappée du paradis veut s’unir avec une âme humaine sur Terre. Dès lors, les hommes pourront alors accéder au paradis…

À la façon BD

Ceux qui s’attendent à des enchaînements de violence absurdes vont être déçus. Car, loin d’être faite à la va-vite, Preacher est aussi une réalisation à grande échelle.  Les réalisateurs Evan Goldberg et Seth Rogen, grands passionnés de bande dessinée, n’ont pas omis d’apporter LA touche esthétique qui fait démarquer la série. Au fil des images, on peut ainsi s’attendre à tout moment à des transformations des personnages en dessin, qui nous donnent la sensation de regarder des planches de BD. Preacher a été, produite par Sony Pictures Television pour la chaîne AMC au Nouveau-Mexique. À l’affiche, on retrouve Dominic Cooper, Ruth Negga, Joseph Gilgun ainsi que Lucy Griffiths.